La grande majorité des personnes choisissent de recourir à la chirurgie esthétique pour se sentir mieux dans leur peau. Cependant, subir une intervention et la longue période de récupération qui suit l’opération ne doit pas être pris à la légère. Si le côté positif de la chirurgie esthétique est régulièrement mis en avant sur les photos avant/après et dans les publicités des cliniques, les risques pour la santé mentale d’une personne sont rarement abordés.
De plus, la prévalence croissante des interventions de médecine esthétique non chirurgicales – telles que le botox et les produits de comblement dermique – a eu un impact significatif sur les attitudes à l’égard de ces traitements de beauté, les rendant plus accessibles et augmentant les risques des actes non conformes aux normes.
Trop souvent, les futurs patients de chirurgie esthétique ne tiennent pas compte des aspects émotionnels de la chirurgie. Les personnes ayant des problèmes préexistants de santé mentale ou d’estime de soi sont particulièrement vulnérables à l’impact durable des problèmes associés à la chirurgie esthétique.
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Les problèmes de santé mentale s’aggravent-ils après une intervention chirurgicale esthétique ?
Lorsqu’une personne n’aime pas un aspect spécifique de son apparence, cela peut influencer la façon dont elle se sent en général. C’est pourquoi de nombreuses personnes choisissent de prendre des mesures proactives pour modifier leur apparence afin de profiter des avantages émotionnels qui en découlent. Mais est-ce toujours le cas ?
Dans certaines circonstances, les résultats psychologiques et psychosociaux de la chirurgie esthétique n’étaient pas positifs. Si la plupart des personnes ont fait état d’une amélioration de leur bien-être mental à la suite de l’opération, ce n’est pas le cas de certains groupes, même lorsque l’opération a donné les résultats escomptés.
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Plus précisément, les personnes qui avaient des attentes irréalistes quant au résultat de leur opération, qui avaient déjà subi des opérations de chirurgie esthétique insatisfaisantes et celles qui avaient des antécédents de certains troubles mentaux – dont le trouble dysmorphique du corps – n’ont pas bénéficié des mêmes avantages psychologiques que les autres.
Protéger la santé mentale
Compte tenu de la popularité et de l’accessibilité croissantes des intervention non chirurgicales, qui sont particulièrement difficiles à réglementer, de nombreux groupes sociaux ont demandé que des mesures supplémentaires soient prises pour protéger la santé mentale des gens lorsqu’il s’agit de d’interventions esthétique disponibles au « coin de la rue ».
Tous les soins esthétiques et les chirurgies comportent leurs propres risques, et de nombreuses personnes se tournent vers une opération de chirurgie esthétique pour résoudre d’autres problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie tels qu’affiner un nez crochu, galber une poitrine tombante et augmenter des fesses plates… Cependant, si vous êtes déçu par le résultat de votre opération, cela peut également avoir un impact important sur votre bien-être émotionnel.
Il est dangereux de penser qu’une intervention esthétique va tout arranger dans votre vie, et les effets secondaires émotionnels peuvent être durables. C’est pourquoi il est essentiel que les personnes qui envisagent de subir une opération de chirurgie esthétique en évaluent soigneusement les conséquences.