Arrêter de fumer est un véritable calvaire pour la plupart des fumeurs. Ce qui est étonnant, c’est que c’est toujours quelque chose de difficile à faire alors qu’il existe de nombreuses méthodes et une grande variété de produits (comme les substituts nicotiniques) destinés à aider les fumeurs à arrêter.
La raison pour laquelle la plupart des méthodes et des produits échouent est due au fait que la cigarette est devenue une véritable bombe de substances addictives. Le site comment-arreter-de-fumer.fr explique clairement le rôle des additifs dans la dépendance et ce qu’il faut faire pour surmonter cette dépendance et réussir à arrêter de fumer en douceur.
En attendant, voici ce qu’il faut savoir sur les additifs et pourquoi il faut passer au tabac sans additifs, si on vaut augmenter significativement ses chances d’arrêter de fumer.
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La cigarette : un cocktail de produits chimiques très addictifs
Depuis les années 1950, les fabricants de cigarettes se livrent une guerre commerciale féroce afin de dominer le marché ou du moins de prendre des parts de marché sur les concurrents.
Il y a la partie visible de cette guerre : la publicité, le sponsoring sportif, le cinéma, les réseaux sociaux. Et il y a sa partie cachée : des sommes colossales dépensées par chaque marque pour améliorer les cigarettes elles-mêmes pour garder chaque fumeur accro à sa propre marque de telle sorte qu’il ne passe jamais à la concurrence.
Depuis dizaines d’années chaque fabricant de cigarettes travaille d’arrache-pied à transformer leurs cigarettes pour que leur pouvoir addictif soit plus toujours grand.
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Dans les années 1950 et 1960, Winston était la marque de cigarettes la plus vendue aux Etats-Unis. Les ventes de Marlboro représentaient seulement un tiers des ventes de Winston. A partir de 1965, Marlboro a commencé à ajouter de l’ammoniaque dans ses cigarettes afin de les rendre moins acides. A partir de ce moment-là, la Marlboro n’a pas cessé de prendre des parts de marché sur ses concurrentes. Et en 1978, elle était devenue la cigarette la plus vendue dans le monde à un tel point qu’une cigarette vendue sur cinq était une Marlboro.
Depuis toutes les autres marques mettent de l’ammoniaque pour rendre le tabac moins acide.
Et ce n’est pas tout. Certains fabricants de cigarettes ont ensuite ajouté du sucre au tabac pour rendre le goût de la fumée plus agréable. Et en faisant cela, ils se sont rendu compte que leurs ventes augmentaient. Ils ont alors découvert que non seulement le sucre rendait le goût de la fumée plus doux mais qu’il se mélangeait à la nicotine au moment de la combustion et augmentait son pouvoir addictif (1).
Et depuis chaque marque ajoute du sucre ou du miel à leurs cigarettes.
Et donc, cela fait plus de 60 ans que les fabricants de cigarettes ne cessent d’ajouter diverses substances et produits chimiques au tabac pour rendre la fumée de cigarette plus agréable au goût et plus addictive.
Faut-il passer au tabac sans additifs pour arrêter de fumer ?
Et donc, avec le temps, il devient de plus en plus dur d’arrêter car les cigarettes sont de plus en plus trafiquées et la dépendance physique est de plus en plus forte.
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Quand un fumeur arrête il doit faire face à trois dépendances :
la dépendance physique créée par les additifs,
la dépendance comportementale : au fil du temps la cigarette est associée à des circonstances, des moments, des endroits (le fameux café-clope, la cigarette en buvant un verre, en soirée, entre amis…
la dépendance psychologique : le fumeur se sert de la cigarette pour gérer certaines situations délicates de la vie (se calmer quand il est énervé, se détendre quand il est sous pression, se remonter le moral, passer le temps, etc.).
La dépendance physique étant devenue tellement forte, les fumeurs qui essayent d’arrêter ont peu de chances d’y arriver.
La solution est donc de se débarrasser de la dépendance physique avant d’attaquer les deux autres. Pour cela il faut arrêter les cigarettes industrielles et passer au tabac à rouler sans additifs.
Méfiez-vous des cigarettes industrielles sans additifs et des tabacs à rouler sans additifs des grandes marques industrielles, il est probable que ces produits ne soient pas totalement sans d’additifs. Assurez-vous de prendre du tabac à rouler ayant 0 % d’additifs et de préférence sans pesticides non plus.
Vous verrez qu’en passant au tabac à rouler sans additifs, les premiers jours et même les premières semaines vous allez expérimenter des phénomènes de manque. Continuez le tabac à rouler sans additifs jusqu’à ce que ces symptômes de manque aient tous disparu. Vous pourrez alors arrêter définitivement. Cette dernière étape sera beaucoup plus facile car vous n’aurez plus que la dépendance comportementale et la dépendance psychologique à surmonter.
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Bon courage !
Sources :
(1) Open Edition Journals : La lettre du Collège de France – Entretien avec Jean-Paul Tassin